lundi 9 juillet 2007

retour et détours


Le lundi matin. Comme un éternel recommencement. Comme une étrangeté à soi-même. Si déjà en temps normal, il a quelque chose de rouillé et de douloureux, après une absence, le lundi matin sonne comme une douce fatalité - c'est ici et maintenant et tu n'y échapperas pas. Après huit jours au festival de La Rochelle, une trentaine de films, trois restaurants de poissons avec P. un ami un vrai, un nouvel amour et quelques rêveries, me voilà de nouveau perché à Paris dans ma chambre blanche face à mon ordinateur. Comme si rien n'était arrivé. Oui, c'est vrai, je n'ai presque pas vu la mer à La Rochelle, mais j'ai vu l'immense série de Fassbinder "Berlin Alexanderplatz" - une invitation vers la capitale allemande tant désirée ? Sans doute car un voyage en appelle un autre qui en appelle un autre qui en appelle un autre qui... Fuir là-bas fuir, et se trouver si bien dans ce glissement du corps vers l'ailleurs...

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