vendredi 11 janvier 2008

paysage figé par la fenêtre


Le temps avance, calme.

Je m'emploie, loin de Paris, à donner à ma vie le charme d'une ritournelle répétée à l'infini. Je crée des petits rituels ; je me lève et me couche toujours aux mêmes heures, lis le matin et le soir, regarde un film après le dîner. Réglé comme une vieille horloge, je travaille, j'avance. Je m'arrête parfois sur cette pensée : comme il est facile de se passer de l'agitation parisienne.

Aucun désir n'est venu troubler le repos de mon âme. Cela pourrait ressembler à un tombeau. Ma vie intellectuelle, pourtant, n'a jamais été si vivante.

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