mercredi 13 juin 2007

de la douleur d'etre désiré


"Depuis des mois, mon désir pour toi montait sans cesse, et en mars j'ai vraiment cru que nous étions au bord de manifester l'un pour l'autre de la tendresse physique. (...) J'ai vraiment cru - ris si tu veux - qu'il y avait de ta part un assentiment."

Voilà un extrait d'une lettre que m'a envoyée un ami vieux de 10 ans, et que je considérais comme ma relation la plus pure, la plus éloignée de l'idée même de désir. Comment dire à quelqu'un que le désir est pour moi une façon d'aborder les gens et qu'il n'est jamais venu après ? Comment dire à quelqu'un que la relation qu'il a fantasmée n'exite pas, et que pour moi il n'y a jamais eu l'ombre d'un doute ? ô combien je préfère désirer qu'être désiré, combien ce mouvement infini vers l'autre me convient, et pas son envers...

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