mardi 21 août 2007

la nostalgie du soleil


Je pense à ce garçon que je ne reverrai peut-être jamais et que j'ai peut-être vraiment aimé. Je pense à cette île italienne que je ne reverrai peut-être jamais mais dont je me souviendrai toujours - son eau au bleu si transparent. Je me sens comme en exil. C'est peut-être qu'il fait froid aujourd'hui à Paris. Oui, j'ai froid et je repense au soleil de la Sardaigne. Si je donne le nom d'un garçon ou d'un pays à mon exil, n'est-il pas plus profond, plus durable ? Oui, mais être en exil de quoi exactement ? Il y a certains jours où je ne me sens pas à ma place, l'impression que c'est un autre que moi qui est là, qu'en prononçant mon nom c'est à un autre qu'on s'adresse. Et moi, où suis-je alors ? Nulle part. Ce que je sais, c'est que mon oisiveté a assez duré, il est temps que je retourne au travail.

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